Vernissage Musical avec Jacob Diboum le lundi 15 juillet à 18h30 ! EXPOSITION DU 15 JUILLET AU 10 AOÛT 28 AOÛT !
Arts d’ Afrique(s)
PROGRAMME
Lundi 15 juillet Vernissage musical avec Jacob Diboum (à partir de 18 h 30) Mardi 16 juillet Dégustation de café des Hauts-plateaux du Cameroun avec Soulé, expert caféiculteur (de 9 h à 12 h) ; À 19 h 30 : « Africains blancs ou blancs d’Afrique », échange autour des origines africaines avec Shayne Garde-Girardin et Stéphane Félix Jeudi 18 juillet À 19 h 30 : « L’Afrique en question : mal partie ou mal accompagnée ? ». Avec le Dr Gnakouri ]-Marc Gbodjo, historien et intellectuel africain, doctorant à l’Université de Bordeaux Mardi 23 juillet Dégustation de café des Hauts-plateaux du Cameroun avec Soulé, expert caféiculteur (de 9 h à 12 h) ; À 19 h 30 : Échange autour de l’Afrique : « Métissages et mélanges » avec Marina Audibert Jeudi 25 juillet À 19 h 30 : lecture Slam du recueil« Jardin d’Edem » avec Edem Ntsukpui, poète et slammeur Mardi 30 juillet Dégustation de café des Hauts-plateaux du Cameroun avec Soulé, expert caféiculteur (de 9 h à 12 h) ; À 19 h 30 : « Mon parcours de vie », échange avec Laurène Almotawe, étudiante infirmière Jeudi 1er août À 19 h 30 : « Relations entre les hommes et la nature en Afrique », avec Melody Belgherbi, ethnologue Mardi 6 août Dégustation de café des Hauts-plateaux du Cameroun avec Soulé, expert caféiculteur (de 9 h à 12 h) ; À 19 h 30 : « Ma deuxième famille», échange avecAïcha Zabie, étudiante infirmière Vendredi 9 août À 19 h 30 : Échange autour de la Guinée : « La Guinée, deuxième épisode » avec Ousmane Barry ; Repas et musique à partir de 19 h. Réservez vos places pour le repas.
Performance/Vernissage avec l’artiste le mercredi 3 juillet à 11h00 !
PLATES COUTURES
Avec une aiguille et du fil rouge, Marie Parent alias Marnie Chaissac, reprise depuis 2019 des reproductions d’œuvres de notre patrimoine artistique représentant des figures féminines peintes par des hommes. Par ce geste, elle souligne des vérités effacées, réhabilite, répare ou rend hommage à ces figures à qui on a bien voulu céder comme unique place, celle de la muse ou du modèle. Elle interroge, met en scène la place des femmes et les violences réelles ou symboliques dans l’histoire de l’Art, évidemment, et dans l’Histoire, tout court.
L’exposition sera inaugurée par une performance de l’artiste. Le public est invité à l’intimité de sa création, à l’étrange et ambigu cérémonial de cette couturière. L’artiste reprend le geste du peintre, redessine sous nos yeux les corps et les visages de ces œuvres patrimoniales, fait revenir ce qui n’était pas dit dans le tableau. Si on tend l’oreille on entend le glissement de l’aiguille. Elle reprise dans le temps présent, pour mettre au jour les blessures secrètes, les coutures profondes, les entraves, les douleurs, les voix des femmes silencieuses.
Vernissage avec l’artiste le mardi 11 juin à 18h30 !
L’APP’ART et Ôrizons présentent DE L’AIR
Du 03 au 22 juin 2024 Ouverturedu lundi au samedi de 14h30 à 18h30.
Lola Khalfa mène une enquête familiale sur la disparition non élucidée de son père. Se plonger dans l’histoire de son père c’est revenir sur la décennie noire en Algérie (1991–2002) qui a vu s’opposer islamistes et gouvernement militaire dans une guerre civile qui a fait entre cent mille et deux cent mille victimes.
Lola Khalfa est une photographe documentaire algérienne basée entre Annaba et Marseille. Sa pratique artistique intègre une collaboration étroite avec des individus et des communautés, ainsi qu’une immersion profonde dans des lieux et paysages.
N’appartenant à aucun genre photographique précis, Lola Khalfa joue sur les flous et la superposition pour suggérer plus que montrer.
Vernissage avec l’artiste le mardi 30 avril à 18h30 ! Rencontre échange avec l’artiste le mercredi 8 mai à 17h00
L’APP’ART présente
LES NAGUEROTYPES
Du 29 avril au 11 mai 2024 Ouverture du lundi au samedi de 14h30 à 18h30.
« Les Naguèrotypes », c’est le nom que j’ai donné à ce travail, clin d’oeil au Daguerréotype, procédé photographique des années 1900, qui avait la particularité d’être unique, non reproductible et très fragile… Ce travail est né d’un attachement personnel pour d’anciennes photographies de boutiques devant lesquelles posent les commerçants. Tout un imaginaire collectif émane de ces photos. J’ai choisi de m’imposer quelques contraintes : ne retenir que des documents du quotidien et de l’actualité antérieurs à 1930 et travailler dans une palette de couleur très restreinte. Au fur et à mesure, d’autres images se sont imposées dans cette galerie de portraits, une époque, une sensation, un entre-deux guerres, tant et tant de visages d’anonymes qui, pour un instant, viennent nous rendre visite, voire nous interroger. Une trentaine de toiles sur cette thématique, des histoires de vies à voir ou à imaginer, des sourires, des regards presque insistants, un parfum… Marc Coutureau
Vernissage avec l’artiste le mardi 16 avril à 18h30 !
L’APP’ART présente
REQUIEM POUR PIANOS
Du 15 au 27 avril 2024 Ouverture du lundi au samedi de 14h30 à 18h30.
Romain Thiery, né en1988 est un auteur photographe et pianiste passionné français. Il réalise des œuvres photographiques témoignant de son double attachement au piano et à la photographie.
Romain Thiery s’est lancé dans un travail photographique à la quête des pianos oubliés. L’idée de sa démarche artistique est venue de son enfance. En effet, fils d’une photographe, Romain se souvient d’avoir suivi sa mère dans ses projets photographiques. De plus, il a commencé à apprendre le piano dès l’âge de cinq ans. Pianiste amateur comblé par Chopin, Satie ou Bach, c’est naturellement qu’il a décidé de lier ses deux passions dans un seul et même projet : Requiem pour pianos. Il estime que le piano est profondément enraciné dans les profondeurs de notre culture, et il a cherché à explorer l’instrument sous un angle original. Depuis 2014, il a découvert plus d’une centaine de pianos abandonnés à travers le monde. Scènes dont il ne change jamais rien, laissant l’endroit tel quel. Cette recherche l’a amené à visiter l’Europe de l’Ouest, l’Europe de l’Est, ainsi que les États-Unis.
Ces dernières années, il a remporté de grands prix internationaux de photographie dans différents concours. Sa série a été présentée en Amérique, en Europe et en Asie. Ses photographies ont été exposées dans des galeries d’art à San Francisco, Paris, St Pétersbourg, Tokyo, Hambourg, Seoul, Lausanne, Madrid, Tel-Aviv et bien d’autres encore.
Les titres de presse les plus prestigieux ont déjà salué ou traité son travail dans leurs pages comme El Pais, Der Spiegel, The Guardian, Lonely Planet, Cultura Inquieta, Point de Vue, Esquire, Beijing news … et, lors de reportages TV à M6 (France), DW (Allemagne), Channel Cuatro (Espagne), TV5 Monde (France) et I24 News (France et Israel).
Que reste-t-il de leurs atours ? Marbres envolés, cheminées éventrées, tentures arrachées… Devant l’objectif de Romain Thiery, ces grandes maisons ont perdu de leur superbe. Pourtant, tapis dans l’ombre, d’étonnants monstres de bois et de fonte à la peau laquée y affichent leur sourire édenté aux reflets d’ivoire. Seuls témoins du lustre passé, ces pianos sont l’âme des lieux, objets trop lourds pour être déplacés, que traque sans relâche le photographe « même au milieu d’un espace dégradé, le piano ne cesse de conserver sa puissance. Il est là, il trône de toute sa noblesse. » La réalisation de cette série ne doit rien au hasard. Elle offre à Romain Thiery le privilège de conjuguer ses deux passions, l’image et la musique. Pianiste amateur comblé par Chopin, Bach, Beethoven ou Satie, il observe aussi sa mère, photographe, explorer le patrimoine du Périgord.
Le coup de foudre a lieu en 2008. Mère et fils découvrent un petit château du XIXe siècle. Au premier étage, il découvre un piano, au milieu d’une pièce entièrement dévastée. Les objets de valeur et matières nobles avaient déjà disparu. Romain tient son idée. Il se lance dans une quête à la recherche de ces géants muets. Il passe cinq années à tisser patiemment un réseau partout en Europe, étend ses ramifications dans les milieux de la musique, de l’immobilier, du patrimoine et des associations.
Son acharnement finit par payer. Depuis 2014, il a découvert plus de cent pianos, en autant de lieux à la foudroyante beauté. Scènes dont il ne change jamais rien, laissant l’endroit tel quel. Sa routine est désormais rodée. Il se glisse dans ces salles de bal, maisons de maître, manoirs ou châteaux alors qu’il fait encore nuit, pour saisir la lumière du matin. « Je reste un moment sur place pour capter la bonne lumière, celle qui mettra le mieux en valeur l’instrument. Puis j’essaie au moins de jouer sur les claviers, de les faire résonner lorsque c’est possible et d’enregistrer leurs sons », pour faire vibrer une dernière fois ces Steinway, Pleyel, Bechstein ou Erard gisant dans des états de délabrement variables. Puis, il relève le numéro de série du piano, lorsqu’il existe. Car Romain a mis sa singulière expertise au service de l’association Musique & Spoliations, fondée par Pascale Bernheim et Corinne Hershkovitch, qui s’est fixée pour mission de retrouver les instruments spoliés par le Sonderstab Music, le « Commando Musique », crée en août 1940 en France par le régime nazi. Les précieux renseignements collectés sont transmis à l’association qui croise ses références avec ses archives pour essayer de reconstituer l’histoire de l’instrument.
Depuis quelques années, Romain enregistre in situ, lorsque cela est possible, note par note, l’intégralité des sons des pianos qu’il découvre. Ils permettront de fabriquer une collection d’instruments virtuels qu’il rendra disponible au public en ligne et lors de ses expositions. Cette méthode lui permet de créer un modèle sonore réaliste, d’immortaliser le son de ces pianos et de capturer leurs identités. Ces bibliothèques de samples donneront une seconde vie aux pianos abandonnés et parfois difficilement accessibles, en donnant à des centaines de musiciens à travers le monde l’opportunité de les faire résonner.
Rencontre-échange avec l’artiste le vendredi 26 janvier à 18h30 ! (Table ronde)
L’APP’ART présente
FRED PERRIER
Exposition du lundi 15 au samedi 27 janvier 2023 inclus. Ouvert du lundi au samedi de 14h30 à 18h30.
FRED PERRIER Photographe
Natif de la région Parisienne, et après quelques années passées à Nice, je suis installé depuis 2014 dans le Périgord Vert avec ma famille.
Photographe autodidacte, j’ai longtemps travaillé une photographie abstraite, privilégiant le détail à la vue d’ensemble avec, comme fil conducteur de ma démarche, le travail du temps sur la matière, l’usure et la décrépitude. L’aspect graphique, prédominant dans l’ensemble de ma production, vise à dénaturer la forme pour mieux questionner le fond.
J’interroge en permanence mon travail afin de proposer à chaque série, une approche nouvelle sur le sujet traité. J’aime qu’une image ne soit pas évidente, obligeant le spectateur à porter une attention particulière au sujet que je lui propose, à aller au-delà de l’image, à la rencontre de sa propre sensibilité.
Le processus photographique ne se limite pas à la seule prise de vue d’un sujet dans les règles de l’art, dont je fais en sorte de m’affranchir le plus possible. Le parti pris d’une scénographie doit s’incarner jusque dans le choix du cadre, du format, et avant eux, du type de papier. Ainsi mes séries, dans leurs présentations finales, naviguent très fréquemment aux limites de la peinture, une fois encore dans le but avoué de perturber visuellement le spectateur, mais aussi de le détourner de l’approche technique, trop souvent mise en avant par le regardant pour se mettre à distance de sa propre émotion.
Mes inspirations sont aussi bien photographiques, avec Saudek (pour la beauté poétique de son œuvre), Gilbert Garcin (pour l’absence de limites créatives de son univers), Jean-Paul Goude (pour la précision de son esthétique), que picturales, Bacon (pour sa sauvagerie sensible), Caravage (pour le génie de ses lumières), sans oublier le cinéma.
Venez retrouver les artistes ayant exposé en 2023 pendant toute une semaine ! Nous remettrons des chèques de droit de présentation publique aux artistes. (Ouverture de 14h30 à 18h30, sauf le dimanche)