Vernissage avec l’artiste le mardi 30 avril à 18h30 ! Rencontre échange avec l’artiste le mercredi 8 mai à 17h00
L’APP’ART présente
LES NAGUEROTYPES
Du 29 avril au 11 mai 2024 Ouverture du lundi au samedi de 14h30 à 18h30.
« Les Naguèrotypes », c’est le nom que j’ai donné à ce travail, clin d’oeil au Daguerréotype, procédé photographique des années 1900, qui avait la particularité d’être unique, non reproductible et très fragile… Ce travail est né d’un attachement personnel pour d’anciennes photographies de boutiques devant lesquelles posent les commerçants. Tout un imaginaire collectif émane de ces photos. J’ai choisi de m’imposer quelques contraintes : ne retenir que des documents du quotidien et de l’actualité antérieurs à 1930 et travailler dans une palette de couleur très restreinte. Au fur et à mesure, d’autres images se sont imposées dans cette galerie de portraits, une époque, une sensation, un entre-deux guerres, tant et tant de visages d’anonymes qui, pour un instant, viennent nous rendre visite, voire nous interroger. Une trentaine de toiles sur cette thématique, des histoires de vies à voir ou à imaginer, des sourires, des regards presque insistants, un parfum… Marc Coutureau
Vernissage avec l’artiste le mardi 16 avril à 18h30 !
L’APP’ART présente
REQUIEM POUR PIANOS
Du 15 au 27 avril 2024 Ouverture du lundi au samedi de 14h30 à 18h30.
Romain Thiery, né en1988 est un auteur photographe et pianiste passionné français. Il réalise des œuvres photographiques témoignant de son double attachement au piano et à la photographie.
Romain Thiery s’est lancé dans un travail photographique à la quête des pianos oubliés. L’idée de sa démarche artistique est venue de son enfance. En effet, fils d’une photographe, Romain se souvient d’avoir suivi sa mère dans ses projets photographiques. De plus, il a commencé à apprendre le piano dès l’âge de cinq ans. Pianiste amateur comblé par Chopin, Satie ou Bach, c’est naturellement qu’il a décidé de lier ses deux passions dans un seul et même projet : Requiem pour pianos. Il estime que le piano est profondément enraciné dans les profondeurs de notre culture, et il a cherché à explorer l’instrument sous un angle original. Depuis 2014, il a découvert plus d’une centaine de pianos abandonnés à travers le monde. Scènes dont il ne change jamais rien, laissant l’endroit tel quel. Cette recherche l’a amené à visiter l’Europe de l’Ouest, l’Europe de l’Est, ainsi que les États-Unis.
Ces dernières années, il a remporté de grands prix internationaux de photographie dans différents concours. Sa série a été présentée en Amérique, en Europe et en Asie. Ses photographies ont été exposées dans des galeries d’art à San Francisco, Paris, St Pétersbourg, Tokyo, Hambourg, Seoul, Lausanne, Madrid, Tel-Aviv et bien d’autres encore.
Les titres de presse les plus prestigieux ont déjà salué ou traité son travail dans leurs pages comme El Pais, Der Spiegel, The Guardian, Lonely Planet, Cultura Inquieta, Point de Vue, Esquire, Beijing news … et, lors de reportages TV à M6 (France), DW (Allemagne), Channel Cuatro (Espagne), TV5 Monde (France) et I24 News (France et Israel).
Que reste-t-il de leurs atours ? Marbres envolés, cheminées éventrées, tentures arrachées… Devant l’objectif de Romain Thiery, ces grandes maisons ont perdu de leur superbe. Pourtant, tapis dans l’ombre, d’étonnants monstres de bois et de fonte à la peau laquée y affichent leur sourire édenté aux reflets d’ivoire. Seuls témoins du lustre passé, ces pianos sont l’âme des lieux, objets trop lourds pour être déplacés, que traque sans relâche le photographe « même au milieu d’un espace dégradé, le piano ne cesse de conserver sa puissance. Il est là, il trône de toute sa noblesse. » La réalisation de cette série ne doit rien au hasard. Elle offre à Romain Thiery le privilège de conjuguer ses deux passions, l’image et la musique. Pianiste amateur comblé par Chopin, Bach, Beethoven ou Satie, il observe aussi sa mère, photographe, explorer le patrimoine du Périgord.
Le coup de foudre a lieu en 2008. Mère et fils découvrent un petit château du XIXe siècle. Au premier étage, il découvre un piano, au milieu d’une pièce entièrement dévastée. Les objets de valeur et matières nobles avaient déjà disparu. Romain tient son idée. Il se lance dans une quête à la recherche de ces géants muets. Il passe cinq années à tisser patiemment un réseau partout en Europe, étend ses ramifications dans les milieux de la musique, de l’immobilier, du patrimoine et des associations.
Son acharnement finit par payer. Depuis 2014, il a découvert plus de cent pianos, en autant de lieux à la foudroyante beauté. Scènes dont il ne change jamais rien, laissant l’endroit tel quel. Sa routine est désormais rodée. Il se glisse dans ces salles de bal, maisons de maître, manoirs ou châteaux alors qu’il fait encore nuit, pour saisir la lumière du matin. « Je reste un moment sur place pour capter la bonne lumière, celle qui mettra le mieux en valeur l’instrument. Puis j’essaie au moins de jouer sur les claviers, de les faire résonner lorsque c’est possible et d’enregistrer leurs sons », pour faire vibrer une dernière fois ces Steinway, Pleyel, Bechstein ou Erard gisant dans des états de délabrement variables. Puis, il relève le numéro de série du piano, lorsqu’il existe. Car Romain a mis sa singulière expertise au service de l’association Musique & Spoliations, fondée par Pascale Bernheim et Corinne Hershkovitch, qui s’est fixée pour mission de retrouver les instruments spoliés par le Sonderstab Music, le « Commando Musique », crée en août 1940 en France par le régime nazi. Les précieux renseignements collectés sont transmis à l’association qui croise ses références avec ses archives pour essayer de reconstituer l’histoire de l’instrument.
Depuis quelques années, Romain enregistre in situ, lorsque cela est possible, note par note, l’intégralité des sons des pianos qu’il découvre. Ils permettront de fabriquer une collection d’instruments virtuels qu’il rendra disponible au public en ligne et lors de ses expositions. Cette méthode lui permet de créer un modèle sonore réaliste, d’immortaliser le son de ces pianos et de capturer leurs identités. Ces bibliothèques de samples donneront une seconde vie aux pianos abandonnés et parfois difficilement accessibles, en donnant à des centaines de musiciens à travers le monde l’opportunité de les faire résonner.
15e édition du Festival cette année ! Vernissage avec l’artiste le mardi 2 avril à 18h30 !
L’APP’ART & le Festival CINESPAÑOL présentent
FABIANA PEÑA
Du 2 au 13 avril mars 2024 Ouvert du lundi au samedi de 14h30 à 18h30.
Artiste colombienne née à Bogotá, le 12 Novembre 1973. Elle réalise ses études à l’Université des Andes à Bogotá, en Colombie. Sa recherche dans l’art devient un langage personnel dérivé de l’expressionnisme abstrait où plusieurs images mutilées répétitives deviennent une poésie de la vie. Fabiana Peña fragmente la réalité face à une succession des moments de l’homme contemporain : il ne s’agit pas d’interroger son monde, il s’agit d’établir entre l’homme et sa société un monologue méditatif. Des métaphores surgissent de ses toiles, des figures qui apparaissent, résultat de ses recherches et des découvertes subjectives. La pérégrination d’un monde qui peu à peu devient figuratif.
Vernissage avec les artistes le mercredi 13 mars à 18h30 ! Super concert de SUPERBRAVO à 19h30 en partenariat avec Le Sans Réserve.
L’APP’ART & le Festival Expoésie présentent
BON POUR 1 TOUR
Du 13 au 24 mars 2024 Ouvert du lundi au samedi de 14h30 à 18h30.
L’exposition de Fanny Garcia et Jack Usine, alias Bon Pour 1 Tour, explore de façon joueuse le langage visuel du paysage. Leurs créations – réminiscences d’un travail de collecte photographique au long cours sur les signes qui nous entourent – nous poussent à considérer le détail, l’incongru, la dimension poétique de l’ordinaire.
Art dru ; entre admiration pour les formes vernaculaires, réflexions sociales et politiques, humour noir, absurde ou potache, Bon Pour 1 Tour jouent avec les codes visuels, détournent les injonctions, et explorent les absurdités d’une société qui perd la boule au sein d’une installation spontanée, joviale et sans ambages. Comme une réponse nécessaire pour lutter contre le « premier degré » ambiant.
Vernissage avec l’artiste le mardi 20 février à 18h30 !
L’APP’ART présente
Fabrice Combe
Du lundi 19 février au samedi 02 mars 2024 inclus. Ouvert du lundi au samedi de 14h30 à 18h30.
“Ma démarche artistique s’oriente depuis toujours vers l’animalité et la violence humaine. La dualité entre les êtres sensibles et l’instinct animal, l’émergence de pokemons hybrides à la fois doux et d’une intense violence, de supers héros fragiles et inquiétants, de pièges tendus, d’espaces cloisonnés. Figurations anatomiques et figures tellement carnivores qu’elles frôlent parfois la drôlerie et nous déconcertent comme notre reflet dans un miroir de foire, mais ne vous y trompez pas la chasse est ouverte.”
F.Combe
“…Des collages et des dessins se mêlent et s’entremêlent dans ses œuvres pour former des assemblages insolites. Au fil de la visite, vous rencontrerez des drôles de personnages hybrides, mi humains mi animaux, à la fois doux et d’une intense frénésie. Un style bien à lui, un parti pris dans sa démarche qui s’oriente vers l’animalité et la violence humaine. L’artiste évoque avec talent la dualité entre les êtres sensibles et l’instinct animal..”
L’atelier est en bois, situé à l’arrière de la maison en bois, à l’orée d’un bois de chênes Michel Valeyre y travaille … le bois. il fait corps et âme avec cet élément omniprésent dans sa vie d’artiste, sa vie tout court. Jeune adolescent, Michel quitte le système scolaire le plus vite possible, le modèle ne lui correspondant guère. Son père ébéniste l’accueille comme apprenti. a 20 ans, il s’installe comme ébéniste en fabrication et restauration de meubles. en parallèle, il exerce sa passion: la sculpture des vieux bois, ceux que l’on trouve au sol dans les forêts. ils ont été d’abord travaillés par l’homme plantation, taille). oubliés et abandonnés, la nature se charge de la suite. pluies, vents ‚gels et dégels, vers et insectes vont les rendre paradoxalement imputrescibles et immortels. Michel ramasse ces bois, les observe longuement. des émotions le submergent. alors, dans son atelier il commence à toucher, à caresser, à entrer en osmose avec ce fossile qui fut autrefois un arbre debout. sa démarche artistique est de lui redonner sa grandeur, sa majesté. lorsqu’il entame sa sculpture Michel ne sait pas où il va et que va donner le rendu final. le principe est de laisser ses sentiments guider ses mains: “ le mystère me guide. mon mental ne rentre pas en ligne de compte. Seul les émotions m’accompagnent et me procurent un sentiment de liberté”. malgré tout, on remarque, si on s’en donne la peine, une mise en scène discrète mais réelle dans ses sculptures. au travers des supports, des lumières passantes, des patines, il trouve le moyen de sublimer sa création. Michel oublie la rigueur technique nécessaire à l’ artisan ébéniste pour faire du beau et de laisser place aux sentiments nécessaires à l’artiste pour créer de l’émotion. Cet artiste est un poète. il est à l’entrée de son atelier, le gardien du monde fantastique de la création. à l’intérieur, au gré d’ateliers pour enfants et adultes, il est l’ambassadeur du lâcher-prise indispensable.
Texte de Fabrice Colombel de la revue artguments24
Rencontre-échange avec l’artiste le vendredi 26 janvier à 18h30 ! (Table ronde)
L’APP’ART présente
FRED PERRIER
Exposition du lundi 15 au samedi 27 janvier 2023 inclus. Ouvert du lundi au samedi de 14h30 à 18h30.
FRED PERRIER Photographe
Natif de la région Parisienne, et après quelques années passées à Nice, je suis installé depuis 2014 dans le Périgord Vert avec ma famille.
Photographe autodidacte, j’ai longtemps travaillé une photographie abstraite, privilégiant le détail à la vue d’ensemble avec, comme fil conducteur de ma démarche, le travail du temps sur la matière, l’usure et la décrépitude. L’aspect graphique, prédominant dans l’ensemble de ma production, vise à dénaturer la forme pour mieux questionner le fond.
J’interroge en permanence mon travail afin de proposer à chaque série, une approche nouvelle sur le sujet traité. J’aime qu’une image ne soit pas évidente, obligeant le spectateur à porter une attention particulière au sujet que je lui propose, à aller au-delà de l’image, à la rencontre de sa propre sensibilité.
Le processus photographique ne se limite pas à la seule prise de vue d’un sujet dans les règles de l’art, dont je fais en sorte de m’affranchir le plus possible. Le parti pris d’une scénographie doit s’incarner jusque dans le choix du cadre, du format, et avant eux, du type de papier. Ainsi mes séries, dans leurs présentations finales, naviguent très fréquemment aux limites de la peinture, une fois encore dans le but avoué de perturber visuellement le spectateur, mais aussi de le détourner de l’approche technique, trop souvent mise en avant par le regardant pour se mettre à distance de sa propre émotion.
Mes inspirations sont aussi bien photographiques, avec Saudek (pour la beauté poétique de son œuvre), Gilbert Garcin (pour l’absence de limites créatives de son univers), Jean-Paul Goude (pour la précision de son esthétique), que picturales, Bacon (pour sa sauvagerie sensible), Caravage (pour le génie de ses lumières), sans oublier le cinéma.
Venez retrouver les artistes ayant exposé en 2023 pendant toute une semaine ! Nous remettrons des chèques de droit de présentation publique aux artistes. (Ouverture de 14h30 à 18h30, sauf le dimanche)